Au revoir là-haut

Pierre Lemaitre

Albin Michel, 567 pages

Prix Goncourt 2013




Dans les chapitres d’ouverture d'Au revoir là-haut, la guerre n’en a plus pour très longtemps. Quelques jours tout au plus. En ce début de mois de novembre 1918, un nouvel assaut sur une tranchée allemande va irrémédiablement lier trois hommes.

Il y a les soldats Maillard et Pericourt d’une part, et le lieutenant d’Aulnay-Pradelle d’autre part. Trois hommes dont les destins entremêlés vont tenir le lecteur d’Au revoir là-haut en haleine pendant plus de cinq cents pages. (..)

Le gardien des âmes

Pierre Kretz
La Nuée Bleue, 172 pages
2009



Le narrateur vit reclus dans une cave d'un village alsacien imaginaire, Heimsdorf. Il s'est auto proclamé gardien des âmes des hommes du village, morts à la guerre. Et en Alsace, morts à la guerre signifie souvent morts en Russie (Russland en dialecte), sous uniforme allemand.

Il est ici question de ces générations d'Alsaciens ballottées par l'Histoire, qui ont changé quatre fois de nationalité entre 1870 et 1945 et qui ont dû combattre sous l'uniforme allemand, le plus souvent sur le front de l'Est. (..)