Les sept dernières plaies

Georges Duhamel
Mercure de France, 304 pages
1928






Les sept dernières plaies est une succession de souvenirs romancés de la première guerre mondiale, uniquement axés sur l'aide médicale aux blessés. L'auteur Georges Duhamel s'est inspiré de son expérience de médecin aide-major dans les unités chirurgicales pendant la guerre de 14-18.

Point de combats, de descriptions d'attaques ou d'offensives, mais le récit de la guerre vue de l'arrière ou tout du moins depuis les antennes chirurgicales et hôpitaux du front, où viennent souffrir et mourir les soldats blessés (..)

Les nuits de Strasbourg

Assia Djebar
Actes Sud, 403 pages
1997







Ce long roman écrit au coeur des années 90 et publié en 1997 est un hymne à la femme libre et une dissertation sur l'histoire et les parcours atypiques des individus à travers les périodes difficiles.

Les nuits de Strasbourg raconte le séjour de Thelja à Strasbourg. Cette jeune femme algérienne, venue de Paris, laisse un mari dont elle est séparée et un jeune fils, et vient rejoindre son amant François de vingt ans son aîné, avec lequel elle va passer neuf nuits dans la capitale alsacienne. Neuf nuits dans neuf hôtels différents. L'action se passe en 1989. (..)

Grande guerre et littérature


Flux et reflux de la grande guerre dans la littérature



Publié en 1919
Publié en 2014


Maître de conférence en Lettres modernes à l'université Paris XII Val-de-Marne, Laurence Campa a travaillé sur la présence de la Grande guerre dans la littérature. Elle est l'auteur d'une sélection commentée d'œuvres littéraires sur la Première guerre mondiale, de 1914 à aujourd'hui.

Son travail est consultable sur le site de la mission centenaire.

Laurence Campa y décrit le flux et le reflux de la guerre de 14 dans la littérature et articule son travail en quatre volets:

- Le temps de la guerre (1914-1919)


- D'une guerre à l'autre (1920-1939)


- Après 1945 (1945-1980)


- Récits contemporains (1980-2014)


Laurence Campa, par ailleurs spécialiste de Guillaume Apollinaire, parle de son travail dans un entretien accordé en février 2014 à Antoine Flandrin pour le journal Le Monde.